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[r/lane] two stars colliding for a second time.

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Becka Mackay
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Becka Mackay

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MessageSujet: [r/lane] two stars colliding for a second time. [r/lane] two stars colliding for a second time. EmptyDim 22 Avr - 2:25


perhaps one day we will meet again:
two stars colliding for a second time.
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Le weekend. Les deux seules journées de la semaine durant lesquels Becka se permet de respirer, de penser à autre chose que ses présentes recherches, ses expérimentations futurs et, principalement, tout ce qui concerne son job.  La parfaite occasion pour prendre des nouvelles de son ami américain, savoir où dans sa carrière il est, parlé de ses derniers exploits sur la glace, ou de la façon dont il patine qui la subjugue toujours  un peu plus à chaque fois qu'elle voit ses pas s'aventurer de gauche à droite dans une parfaite synchronie qui fait sortir les lois de la physique. Et même si elle pense à chaque fois sortir son carnet, certaine qu'il n'est pas humain et qu'il défit toute loi de la science, elle s'en empêche en lâchant un rire, regardant à sa droite pour s'apercevoir  qu'il n'est pas à ses côtés. Ou du moins, plus depuis un moment qui lui semble non mesurable. Un sourire passe sur ses lèvres lorsque son visage apparaît à l'écran, son mouthguard créant une nouvelle crise de rire – comme chaque fois qu'elle le voit avec cet outil qui évite de lui arracher toutes les dents de la bouche, merci. L'australienne, dans un moment nostalgique, ouvre son ordinateur pour jeter un coup d'oeil aux dernières notifications, sans oublier de vérifier les personnes connectés. À sa plus grande déception, l'Américain n'est pas disponible. Sa main referme l'écran dans un soupir prononcé. Becka se souvenait avec vivacité de ce sentiment, comme si, pendant toutes ses années, elle s'était caché derrière un masque, diffusant sa personnalité pour ne pas être blesser; avec lui, elle jetait les armes et pouvait enfin être tout ce qu'elle tentait de dissimuler derrière une tête qui oublie facilement, une maladresse jamais acquise. Avec lui, être elle-même suffisait. Pas de jeux, pas de concours ou de réprimandes. Pas comme le faisait ses parents durant son jeune âge. Elle se souvient ainsi de ce temps difficile. Quitter le lycée ne fut pas l'année la plus facile avec des parents guettant tous ses faits et gestes avec attention, cherchant un indice sur la prochaine erreur qu'elle comptait faire. Ils avaient leur mot à dire sur tout, prononçait ses paroles sur un futur qui n'était pas le leur dans le but de rendre son expérience moins pénible que la leur, eux qui eurent tant de succès dans leur vie, qu'ils se devaient de venir frotter le nez de leur progéniture contre cette substance qui s'appelle 'la réussite'. Au début, elle manquait des cours pour se rendre à la bibliothèque, pour aller explorer sa propre ville qu'elle ne connaissait qu'à peine après observation. Son plan continua avec les notes baissant considérablement à en alarmer ses professeurs. Certes, même si techniquement Becka fut une adulte accomplie déjà à cette époque, son instituteurs prit le temps d'appeler la famille pour demander si une tragédie, une maladie, ou un état frappait la famille Mackay. Ce n'était pas le cas. Becka s'enfermait dans le laboratoire qu'elle s'était construit. La réveillant de ce mauvais cauchemar, Lane arriva comme un miracle, un rayon de soleil avec son sourire blanc Colgate, directement sorti d'un pub américaine. Leurs esprits s'entremêlant avec une telle justesse qu'il en était troublant. À ce point, elle était déménagé de la maison familiale pour son propre bien et dans son premier appartement. La Becka d'aujourd'hui se tenant dorénavant dans sa chambre, regardant le moodboard qu'elle avait construit en blaguant avec Lane, sur un futur qu'elle aurait rêvé d'avoir. Un laboratoire, un haut poste, une compagnie qui, dans le passé et dans sa tête de linotte de cette époque, ne l'aurait jamais embauché. Une photo d'eux près de la plage vieillit grâce au talent de Becka – froissé la photo au niveau du visage entre ses deux paumes pour créer des rides, des cheveux plus longs, une barbe pour lui – pour souligner un futur déménagement définitif d'un d'eux dans le pays natif de l'autre. Et une maison, sa maison à elle. Peu à peu, après le départ de Lane, tous ses rêves sont devenus réalité sauf un; lui. Après toutes ses années, soit plus de sept ans maintenant, ils n'étaient pas ensemble, pas au côté de l'autre souriant, appréciant la compagnie amicale – était-ce seulement de l'amitié à ce point? - du joueur de hockey. Le sportif et l'intello, le cliché classique de deux extrêmes, qui dans un film seraient à l'opposé. L'air qu'elle vient d'inspirer est expulsé dans un bref moment de solitude. Le soleil à peine levé, portable en main, les messages textes sont vites envoyés pour voir la disponibilités de ses amis et ainsi, rapidement évacuer ses pensés qui jaillissent sans cesse de cette tête en constant mouvement. C'est à ce moment bien précis que la sonnerie résonne. L'australienne fronce les sourcils; aucune de ses connaissances sonne, seulement sa mère qui est présentement en voyage d'affaire à Sydney et qui avec qui elle eu parlé la veille des restaurant et de ô combien l'air semblait si différent là-bas. Becka se rend au pas de course à la porte, peut-être attendait-elle une livraison. L'éclair frappe, la lumière jaillit sur la porte, sur la personne qui se tient debout, un large sourire apparaissant sur ses traits qu'elle connaît trop bien, qu'elle observe tous les jours sur un écran d'ordinateur. Sa bouche béante montre sa surprise. Lane. Un phénomène étranger se produit; elle ne réfléchit plus, pas. Son corps bouge par lui-même, se lance dans les bras de l'homme, un cri strident de joie quittant sa gorge et brûlant ses cordes vocales. « Lane! Oh mon dieu! Ahhhh! » Son cœur bat une chamade constante, trop rapide, qui ferait froncer n'importe quel bon médecin. Pourtant, elle se tient debout, contre lui, les yeux ouverts, ne réalisant pas qu'il est devant elle après toutes ses années passés en arrière de leur ordinateur respectif. Tant de choses, tant de changements. Elle bat des paupières, se ramène à la réalité. Forcément elle rêve, ça ne peut être véridique. Oh. Elle le remarque enfin, cette barbe sur son tableau, qui est bel et bien réelle. Certes, sa tête penche sur le côté et ses doigts viennent toucher les poils avec un malin sourire. « J'adore le look mal léché. » Dit-elle en souriant, surexcité comme une enfant qui se rend à Disney pour la première fois et qui voit le château de Cendrillon. Peut-être même plus.
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MessageSujet: Re: [r/lane] two stars colliding for a second time. [r/lane] two stars colliding for a second time. EmptyLun 23 Avr - 9:02

La tête repose contre l'appui-tête. Les paupières closes, les pensées voguent tout en douceur au son rythmé d'un morceau de reggae. La vielle époque des instants passés où le ménage de printemps rassemblait toute la famille. Tout le monde au boulot ! Les frangines râlaient sans cesse à ces moments là, mais la journée bien remplit avez été animé par les rires, les chaleurs du partage. Une mélodie relaxante et plus que bienvenue alors que les gamins de derrière se chamaillent pour un paquet de chips. Le casque sur les oreilles, tu entendais assez nettement les réprimandes d'une mère ayant déjà baissée les bras. La pauvre s'avouait déjà vaincue. Même les yeux fermés, tu pouvais sentir les regards des autres passagers scruter avec colère et manque de patience la petite famille monoparentale. La voix de Bob Marley s'éteint sur un solo à la guitare alors que tu laisses glisser ton casque autour de ton cou, te retournant légèrement pour observer les deux garçonnets entre deux sièges. Ils t'observent tous deux un moment, bouches rondes : très clairement ils venaient de reconnaître le joueur que tu étais. Tu les considères d'un clin d'œil amusé avant de tendre au petit blond un paquet de gourmandises au chocolat. L'expression du visage de la mère est sans appel : le soulagement d'avoir un bref moment de répit – certes court – mais fort apprécié. Le reste du voyage, tu le passeras à occuper et dialoguer les gamins tout en te reposant quelque peu. Néanmoins, tu ne peux t'empêcher de songer à l'Australienne qui en ouvrant son ordinateur trouvera – une fois – ton statut skype hors ligne. Cette nouvelle technologie a été le seul moyen de communication entre vous. La preuve étant certainement vos historiques de conservations qui devait prendre plus de la moitié de ta mémoire. Rien qu'à cette pensée, tu ricanes silencieusement. « Tu serais incapable de venir à l'improviste, t'es trop un gentleman pour ça, hm. ». De la part de Becka, ce n'était pas  une question mais une affirmation. Elle te connaissait par cœur et semblait aisément te devenir. Le fait était réciproque mais tu t'étais contenté de lui dire de ne pas trop jouer, tu pourrais la surprendre en la prenant au mot un de ces jours. Une heure et trois minutes plus tard, te voilà sur le continent australien où le soleil de ce samedi matin est des plus chaleureux – comme dans ton souvenir. Un sourire malicieusement satisfait sur les lèvres, tu récupères tes bagages et la caisse de ton félin encore grognon de sommeil. Au moins, ses heures de vol auront été bénéfiques pour Bianca. Ta jumelle s'étonnait de te voir être aussi soucieux du bien être d'un chat. En même temps, elle était  la seule présence féminine régulière dans ton existence. La matinée aborde la fin de son cycle lorsque tu roules en direction de l'arrondissement de Greenslopes. Tu avais opté pour un véhicule de location, histoire de pouvoir user d'une indépendance dont tu as toujours eu besoin. Et puis il fallait l'avoué c'était plus pratique ainsi. La route depuis l'aéroport te paraît soudainement bien longue alors que tu passes non du quartier de ta correspondante de l'époque – avec qui tu es également resté en contact. Instinctivement, la voiture s'arrête et le moment de poser le pied à terre est venu. Laissant les bagages dans la voiture, tu viens les mains dans les poches et tu fais retentir la sonnerie – qui soit dit en passant pourrait réveiller un mort. Une fraction de secondes, quelques pas, une porte qui s'ouvre et le cri strident d'une blondinette qui te saute dans les bras mais que tu rattrapes automatiquement. Le sourire énigmatique et joueur sur ton visage, ton amie sait comment l'interpréter. « Lane! Oh mon dieu! Ahhhh! ». Tu peux entendre les battements cadencés de son cœur contre ta poitrine, un témoin qui dépeint la ligne lointaine entre vos écrans et la réalité actuelle. Tu la serres dans tes bras quelques instants avant de reculer légèrement pour admirer la silhouette de sa camarade. « Ne t'avais-je pas dit de ne pas me prendre au mot, baby girl hm ? ». Tu croises les bras tout en la considérant d'un clin d'oeil qui en disait long sur cette fameuse conversation. « J'adore le look mal léché. ». Te dit-elle tout en touchant ta barbe naissante de deux jours. « Que veux-tu, c'est le résultat de plusieurs heures de vol mais j'imagine que tu as raison pour m'expliquer ton air chic de princesse Raiponce ? ». Tu lui pinces doucement le bout de son nez, amusé de voir sa frimousse enfantine sur son visage qui dégage une vulnérabilité que tu avais déjà vu par le passé. Une expression qui lui allait comme un gant.
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MessageSujet: Re: [r/lane] two stars colliding for a second time. [r/lane] two stars colliding for a second time. EmptyMar 24 Avr - 0:00

Elle renifle son odeur, prend le temps de mémoriser chaque particule, comme si, d'un instant à l'autre il disparaîtrait. Soyons honnête, il n'y a rien d'éternel et tous les deux s'en sont rendu compte à travers ses sept ans à ne pouvoir voyager d'un continent à un autre pour se visiter. Déjà car, en l'espace de quelques mois, il est devenu recru dans une équipe de hockey. Non pas que Becka lui reproche de poursuivre ses rêves, elle-même l'a fait. En second vient son propre stage avancé, son intégration au sein de la compagnie Wyes, son rêve ultime. Un voyage était prévu, l'a toujours été. Mais tous les deux ne pouvaient se déplacés pour les vacances d'un ou l'autre qui ne semblait jamais s'aligner au même moment. Le passé importe peu, mais malgré tout, elle a besoin de se souvenir, Becka, de graver dans sa têt tout les instants passé en sa compagne comme s'ils étaient les dernier sur terre. L'étreinte dure plusieurs instants, il l'a rattrapé sans effort et elle constate que le sportif en plus d'une barbe a prit une masse musculaire importante. Visiblement, le sport est plus complexe qu'elle ne l'aurait cru, même après avoir étudié chacune des parties dans lesquelles son ami est. « Ne t'avais-je pas dit de ne pas me prendre au mot, baby girl hm ? » Le surnom - puis le sourire - la fait fondre sur place et instinctivement, elle se met à rougir. Ses avances et petits noms pour elle ont toujours eu cet effet, peut-être même qu'il le sait et l'utilise à son avantage. Petit malin, pense-t-elle en souriant de pleines dents à bout de souffle après tout cet exercice physique - crier et sauter dans les bras de quelqu'un a un certain impact insoupçonné sur le cardio. Son nez est pincé, et bien sûr, elle grimace comme une gosse de quatre ans qui vient de manger un morceau de brocoli. « Le mot "adore" est calculé comme un compliment, Flynn Rider. » Bien sûr que Becka est fière d'elle, le sourire mesquin prenant son ampleur grandiose sur ses traits de petite fille. Il n'a pas tord, l'américain, quand il la compare à la princesse Raiponce qui sort de sa tour pour la première fois. « Tu es venu jusqu'ici pour me prouver que j'avais tord, ou tu as des bagages dans cette voiture et compte rester un peu plus que 24h? » Dit-elle en faisant les yeux doux, battant des cils. Aucunement question qu'elle ne laisse partir maintenant qu'il était là, devant elle. Non. Elle ne laisserait pas celui qu'elle a chercher à voir depuis des années défilé comme ça sans qu'elle le rattrape à l'aéroport, pour l'insérer à l'arrière de sa voiture pour le ramener là où il devrait être; chez elle, avec elle. Becka en oublie presque de montrer sa maison de deux mains en disant un bref "tada". Un autre de ses rêves devenu réalité. Une grande maison rien qu'à elle, obtenu avec temps, patience et dur labeur. « Attend... Lane, tu ne prends pas déjà ta retraite, pas vrai? » L'option manque la faire tressaillir. Il n'y a personne au monde qui aime autant enfilé des patins, enfoncé l'équipe adverse dans la plate bande et compter des buts que Lane Fraser en face d'elle. « Je viens de commander mon chandail officiel avec ton nom et numéro de joueur à l'arrière. » Elle fait semblant d'être vexé et de sortir la langue pour l'embêter. Becka ne serait pas vexé pour le moins du monde si c'était sa décision. Seulement, de son côté, elle ne prendrait pas sa retraite d'un boulot qu'elle aime autant de si tôt. Pas avant d'avoir été nommé chef de laboratoire de son département. Le but ultime, et elle était si près! Elle jette un coup d'oeil à la voiture garée chez elle, tentant de dessiner la silhouette de bagage à quelque part sur les sièges arrières. Mais rien, pas le moindre indice sur sa durée en Australie, chez elle. C'est un non-dit évident, il n'est pas question qu'il se rende à l'hôtel. « Tu restes ici, pas vrai? À moins que tu ne caches une petite-amie à l'hôtel. » Façon subtile de s'informer sur son statut qui, d'après leurs conversations, restait la même depuis quelques temps, soit la même qu'elle. Seuls.
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MessageSujet: Re: [r/lane] two stars colliding for a second time. [r/lane] two stars colliding for a second time. EmptyMer 25 Avr - 6:50


La serrer contre toi, les étreintes se répètent. Elles ont été nombreuses ces dernières années. Elles sont surtout des témoins de ces aller et retour que vous n'aviez de cesse de faire l'un coome l'autre. Son corps contre le tien est le silencieux bien être qu'elle t'apporte comme un confort au quotidien. Une impression égoïste mais c'est ainsi. La distance n'a jamais eue d'emprise sur votre lien si particulier et qui ne semble trouver aucune signification. Il suffit d'un regard, d'une étreinte pour peindre l'œuvre de votre amitié. Alors tu la serres contre toi, laissant un soupir s'égarer sur tes lèvres. A l'autre bout du monde, elle était ton ancre. Ses joues s'empourprent lui donnant une allure juvénile, un écrin du passé où étiez encore avide de cette innocente témérité. « Le mot "adore" est calculé comme un compliment, Flynn Rider. ». Une révérence moqueusement imité mais qui n'enlève rien au gentleman bien élevé que ta mère avait élevé. Elle avait raison de le prendre comme un compliment, comment ne pas adorait Mackay après tout. L'utilisation des patronymes avait leur place que vous vous employez à une partie qui relevé du pari sportif ou tout simplement du défi, encore de lointains souvenirs qui ne s'échappent jamais très loin. « Tu es venu jusqu'ici pour me prouver que j'avais tord, ou tu as des bagages dans cette voiture et compte rester un peu plus que 24h? Attend... Lane, tu ne prends pas déjà ta retraite, pas vrai? Je viens de commander mon chandail officiel avec ton nom et numéro de joueur à l'arrière. ». Becka réfléchit beaucoup trop loin, beaucoup trop vite. Sa spontanéité en ta présence a toujours été une qualité qui la rendait des plus adorables encore mais tu sais surtout que cette fois, son flot de paroles débité est source d'une anxiété qui la dépasse. Ta meilleure amie s'est déjà posé un tas d'interrogation mais pas la bonne, celle qui écarte toutes ses suspicions. Alors lorsqu'elle tire la langue comme une enfant de huit ans, tu ne peux réprimer un rire. Tu le ne nies pas, tu aimes voir toutes les facettes de sa personnalité et l'idée qu'elle porte numéro de joueur, tu fais plus plaisir encore. Tu penches légèrement la tête sur le coté pouvant ainsi observer l'entrée fraichement décorée de la demeure de la demoiselle. « La première chose qui t'inquiète c'est de savoir si j'ai mis un terme à ma carrière, hm ? Et tu ne me laisses même pas entré dans ta superbe maison, hm ? Ne t'en fais pas baby girl, tu penses trop. ». Lui dis-tu tout en déposant un baiser sur son front, ton sourire communicatif apaisant naturellement l'ambiance entre vous. Tu recules en direction du véhicule laissé sur le bas coté de la route – juste devant la résidence – et ouvre la porte coté passé passager afin de prendre la caisse de voyage de ton animal encore bien endormie. Apparemment les médicaments agissent en longueur sur ton félin. « Tu restes ici, pas vrai? À moins que tu ne caches une petite-amie à l'hôtel. ». L'interrogation posée est peu subtile, elle  est une évidence dans l'intérêt de l'obtention d'une réponse. Tu remontes l'allée en direction de la jeune blondinette dont les yeux perçant du lagon bleu ne manquent aucunement de toiser avec insistance. « Rassure-toi ma belle, je ne suis pas prêt de quitter ma place, j'aime trop mon métier pour cela. Et oui, je suis là pour quelques temps bien évidement. Si tu veux toujours de moi avec l'un des meilleurs amis de l'homme, je suis là. ». Tu hausses un sourcil soutenant ainsi le sourire de Becka sachant très bien que tu n'as aucunement répondu à sa toute dernière demande. La taquiner était une habitude qui avait pris ses marques depuis que vous vous connaissez. « Et si tu me montrais un peu ta tour princesse. ». Tu passes devant elle afin d'entrer dans la maison, tu irais cherchais tes bagages plus tard.
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MessageSujet: Re: [r/lane] two stars colliding for a second time. [r/lane] two stars colliding for a second time. EmptyJeu 26 Avr - 3:24

« La première chose qui t'inquiète c'est de savoir si j'ai mis un terme à ma carrière, hm ? Et tu ne me laisses même pas entré dans ta superbe maison, hm ? Ne t'en fais pas baby girl, tu penses trop. » Baby girl. Le surnom reste ancré, elle ne peut s'empêcher de rire intérieurement alors qu'il part vers la voiture, non sans d'abord créer encore plus un rougissement en posant un baisé sur son front. Viens les interrogations, puis la compréhension en voyant le transport pour animal. Un chat, un chien, qui sait. Ayant elle-même l'intention d'adopter un animal une fois sa maison terminé, elle apprécie qu'il partage son "meilleur ami" avec elle pur la durée de son séjour. Un dont elle n'a aucune idée de la durée, elle espère qu'il ne reparte jamais, mais même en espérant longuement la réalité frappe toujours drastiquement. « Et si tu me montrais un peu ta tour princesse. » Becka réalise qu'effectivement, son entrain suite à la vision - merveilleuse, car le hockeyeur a très bien vieillit avec les années, non pas qu'elle ne le savait pas déjà, la caméra marche très bien - de l'américain a quelque peu perturber son fil de pensé normal et empêcher de provoquer la connectivité de certaines cellules lui donnant l'idée de le faire entrer. Certes, ça ne dure pas longtemps, elle reprend sur elle, le laisse entrer en premier pour observer les lieux. La cuisine à droite, le salon en avant, un escalier à gauche, les vitres de la salle de séjour offrant une vision de la cours arrière. Elle l'observe, bien sûr, refermant rapidement la porte, prévoyante qu'il aimerait laisser son compagnon en liberté afin qu'il explore. Parlant de, elle se rend rapidement dans la cuisine pour sortir un bol et y verser de l'eau. Une fois réveillé, elle pourrait offrir du lait au félin afin de gagner son amour. L'australienne garde ce plan secret, ne dit rien à son ami. « Tu en penses quoi? Je n'ai pas terminé la déco, mais, c'est mon petit chez moi. Et maintenant tu es là! » Son rêve ne serait pas devenu réalité sans que Lane soit venu visité, est arpenté les couloirs et les endroits et mit une certaine touche personnelle. « Rappelle-moi de ne jamais plus te mettre au défi. » Dit-elle avec un sourire mesquin sur les lèvres apportant deux canettes de cocas avec le bol d'eau au salon. Son regard se perd à l'observer, tenter de distinguer en personne ce qui a changer. Sa taille est relativement la même, sauf bien évidemment les muscles qui sont visibles à des mètres. Ses cheveux sont moins entretenus qu'avant, de quoi lui taper sur les doigts, sauf qu'en fait, elle aime bien ce style sur lui. Lane n'a pas changé, pas de la façon dont elle aurait cru. Sept longues années ont passés, assez pour perdre espoir qu'il viendrait un jour, assez pour que ses amies lui disent de lâcher prise, de se trouver quelqu'un de "réel". Mais Lane l'a toujours été à ses yeux, chaque conversation Skype le prouve. « J'ai, hum, déjà prévu une pièce pour toi. Au cas où. » Légèrement embarassé, elle décide de ne plus agir comme une timide petite fille. Becka a toujours assumé qui elle est, ce qu'elle est. Une chimiste badass - avec un doctorat - introvertie qui adore le rhum and coke. Chill Becka, il te connait depuis que tu es un foetus de scientifique. « Puisque tu veux pas me dire combien de temps tu comptes rester, je vais assumer que tu ne repartiras jamais et que tu emménageras ici. » Un large sourire sur ses lèvres elle pose un doigt dans ses côtes - elle manque se faire mal, juste signaler à quel point il est bien foutu niveau muscle - pour justifier sa blague. Elle en profite pour regarder par la petite fenêtre l'animal endormit. « Tu devras nous présenter, histoire qu'il tombe amoureux de moi et que tu ne puisses jamais repartir. Oui, j'ai un plan de A à Z. » Becka ne l'empêcherait jamais de repartir pour jouer au hockey. Mais une fois à sa retraite, son plan deviendrait réalité. La preuve, elle avait ajouté Lane à son vision board il y a des années avant qu'il ne quitte l'Australie. « Ou bien, je prend les vacances que je n'ai jamais pris pour repartir avec toi et te voir sur la glace pour la première fois. » Cette initiative la fait trembler de peur; travailler est sa passion, est la seule chose qu'elle sait faire, mais encore plus que d'être chimiste, elle veut être avec Lane et visiter d'où vient le hockeyeur. Quitter son pays pour la première fois fait d'ailleurs partie de sa liste, et quoi de mieux que quitter son pays avec Lane?
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MessageSujet: Re: [r/lane] two stars colliding for a second time. [r/lane] two stars colliding for a second time. EmptyDim 29 Avr - 10:50


Entre vous, l'amerturme n'a jamais eux sa place. Il n'y avait qu'une alchimie simple et profonde dont le langage silencieux n'est connu que de vous seuls. Vous aviez pleinement conscience que cette amitié – dites hors du commun – relevait d'un miracle. Elle avait survécu à sept années, plusieurs kilomètres de distance, des univers diamétralement opposés. Alors lorsque le surnom de baby girl sort de ta bouche, le champs lexical de ton vocabulaire est emplit d'attentions, de douceurs. Un surnom adorable, une appellation touchante qui lui ressemblait bien. Jamais la jeune femme n'aurait laissé quelqu'un la nommer ainsi, elle avait son caractère la belle mais tu semblais être son exception à la règle. Une fois à l'intérieur de la résidence, tu n'es aucunement étonné de l'étoffe de la décoration. Tu sais combien la MacKay avait l'ambition de pouvoir donner la libre pensée à l'acquisition d'une propriété dont elle serait à la tête. Elle ne parlait que très peu de sa famille, préférant bien souvent se focaliser sur la tienne. Les parents appréciés beaucoup la vivacité et la simplicité qui se dégageait de ta camarade. Autour de toi, certains avait tendance à sous entendre plus. Ta jumelle était la première à mettre son grain de sel là où il n'avait pas besoin de l'être. Entre vous, pouvait-il y avoir plus ? Y avais-tu réellement songé un seul instant ? Tu observes l'ensemble du logement qui aspire au calme, à la tranquillité. On pourrait presque s'y voir installer, à croire que la blondinette l'avait fait exprès ? « Tu en penses quoi? Je n'ai pas terminé la déco, mais, c'est mon petit chez moi. Et maintenant tu es là! Rappelle-moi de ne jamais plus te mettre au défi. ». Le son de sa voix te ramène agréablement sur le moment présent. Tu te baisses de manière à accompagner doucement ton bagage sur le sol, ouvrant ainsi l'ouverture de la caisse. La boule de poils au pelage d'un blanc nacré dort confortablement. Entortillée sur elle-même, il est difficile de distinguer où se situe le bout de son museau et ses pattes arrières. Le ronronnement de l'animal témoigne d'un certain confort, de son sentiment de sécurité. Etant un sacré de Birmanie, Bianca était connue pour détenir un très mauvais caractère – dans le sens tenace du terme. Méfiante et possessive, elle ne laissait que très peu la gent féminine s'approcher de son maitre. « Tu en as fait une maison qui te ressemble mais surtout dont tu peux être fière mais cela ne m'étonne pas de toi. Tu rêves de cette maison depuis quoi … six ou sept ans ? ». Toujours accroupis devant le petit félin assoupi, tu caresses ce dernier avant de te relever. Tu remarques que la belle à ramener de quoi boire – y compris pour Bianca. Tu reconnaissais bien là Becka qui songeait certainement à pouvoir établir le lien avec l'être à quatre pattes. « J'aime joué tes défis ma belle, et avoues que tu t'ennuierais sans ? ». Dis-tu en souriant tout en enlevant ta veste en cuir. « J'ai, hum, déjà prévu une pièce pour toi. Au cas où. ». Quelque peu timide mais audacieuse dans sa manière d'être, elle énonce une vérité dont vous aviez déjà parlé par le passé. Pensait-elle réellement que tu avais oubliée cette conversation. Un sujet qui revenait souvent sur Skype comme via vos messageries. Parfois sur le thème de la plaisanterie, d'autres fois sur un fond de réalité virtuelle qui ne prendrait jamais forme. Une ironie d'un avenir commun aux deux coins du monde, à deux extrémités distinctes. « Puisque tu veux pas me dire combien de temps tu comptes rester, je vais assumer que tu ne repartiras jamais et que tu emménageras ici. ». Tu secoues la tête ne pouvant réprimer la teinte moqueuse qui s'échappe de ta bouche. Tu passes une main dans tes boucles noires en bataille te rapprocher de ta meilleure amie. « Assume le alors car c'est peut être bien la vérité. On va voir combien de temps tu peux me supporter. Il y a des conversations que j'ai pas oublié Becka. ». Si la première partie de ta phrase est dite avec le sourire, la dernière quand à elle se murmure à son oreille. Le dos qu'elle a posé au niveau de tes cotés rencontre une fermeté inattendue alors qu'elle grimace. « Tu devras nous présenter, histoire qu'il tombe amoureux de moi et que tu ne puisses jamais repartir. Oui, j'ai un plan de A à Z. Ou bien, je prend les vacances que je n'ai jamais pris pour repartir avec toi et te voir sur la glace pour la première fois. ». Au sein de son regard azuréen, les couleurs d'encre se dessinent pour une esquisse où l'espoir est roi. Tu lis en elle comme dans un livre ouvrir. Elle ose à haute voix émettre ce qu'elle espère : celui de te voir venir vivre ici avec elle, même quelques temps – si ce n'est tout le temps. « Le point A ne fonctionnera pas, Bianca est une boule de poils qui a du mordant. ». Une énième pointe d'amusement pour apaiser une ambiance emplit de sous entendus, cela ne t'a pas le moins du monde échappé. Tu t'avances pour la prendre dans tes bras, une étreinte qui te rappelle notamment celle où la jeune femme était venue te dire au revoir au moment de repartir sur le continent américain, il y a de cela sept années. « Hé, je suis là pour l'instant donc tu vas m'avoir sur le dos quelques jours cela est certains. Alors arrête de faire cogiter cet esprit de scientifique – qui ne manque pas de charme – et parle moi plutot des nouveautés, hm ? ».
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Becka Mackay
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MessageSujet: Re: [r/lane] two stars colliding for a second time. [r/lane] two stars colliding for a second time. EmptyMar 1 Mai - 4:08

Sa joie n'est pas mesurable, peu importe l'outil ou la mesure utilisé pour le faire. Combien de fois, avaient-ils tous les deux espéré être ensemble pour l'espace de quelques heures seulement? Ils ont essayés, à partir de correspondance, pour quelques jours, mais le monde joue contre eux et jamais ils ne semblaient y arriver. Becka en venait parfois à se demander si un jour, il se reverraient, si elle pourrait se blottir à nouveau dans ses bras comme elle l'a déjà fait. Son âme souffrait de ne pas le côtoyer tous les jours. Le défi, le challenge, est venu à titre de désespoir, sans pour autant pensé qu'il serait dans un avion quelques heures plus tard pour venir la rejoindre. Encore moins qu'il apporterait Bianca, son animal à deux pattes. Nom qui drôlement lui faisait pensé au sien. « J'aime joué tes défis ma belle, et avoues que tu t'ennuierais sans ? » Un rire est propulsé de sa gorge presque en même que sa langue, qu'elle tire. Elle a perdu, il a gagné. La défaite qui est souvent amère ne l'est pas cette fois-ci. Pas quand elle a tout à gagné et rien à perdre. Il est là, celui tant désiré, celui qui hante ses pensés, ses rêves. L'inaccessible Lane, devant elle, dans son salon, du haut de son mètre nonante. Il sourit, la prend dans ses bras. Elle peut le toucher, réaliser qu'il est finalement là, que l'attente est finit. Becka, qui n'a jamais été impulsive et réfléchit beaucoup trop à la répercutions de ses actions, s'interdit de le quitter à nouveau. Leur amitié est ce qu'il y a de plus vrai, et malgré sa famille et ses amis en Australie, aucun d'eux n'est Lane, aucun d'eux ne pourraient la juger de partir avec lui en Amérique si c'était ce que son coeur lui dictait de faire. Non car sa raison lui rappelait qu'elle avait un job de rêve. Mais qu'est-ce-qu'il importait, ce fameux emploi, si elle ne pouvait partager ses rêves avec son meilleur ami? « On va voir combien de temps tu peux me supporter. Il y a des conversations que j'ai pas oublié Becka. » Elle bat des cils comme réponse, ses paupières se ferment, s'ouvrent à nouveau. Est-elle la seule à entendre les inuendos qui se cachent derrière ses paroles? Voir la vérité qui tout au fond crève à sortir. Celle que tous deux savent, celle qui tardent à être dite à voix haute, qui est un secret, un accord mais qui n'ose pas, de peur d'effrayer, de créer une douleur non-nécessaire à leur deux coeurs qui ont assez souffert. Ils vivent chaque moment de leur vie avec un vide à quelque part. L'autre toujours absent, et cet espoir sans cesse présent qui va jusqu'à les faire halluciner que l'autre se tient dans une file d'attente pour être déçu du résultat. Ce n'est jamais lui, ce n'est jamais elle. Ils abordent le thème de son chat, un bon plan émane de la bouche de l'australienne pour être battu par le propriétaire de la boule de poils. Elle force une fausse moue, de toute façon, il y avait beaucoup d'autres manières de le faire rester. « Hé, je suis là pour l'instant donc tu vas m'avoir sur le dos quelques jours cela est certains. Alors arrête de faire cogiter cet esprit de scientifique – qui ne manque pas de charme – et parle moi plutot des nouveautés, hm ? » L'étreinte est exactement comme elle se souvient, Becka se laisse emporter et étreint l'américain à son tour, son meilleur ami, pour répondre partiellement à sa question. Un jour à la fois, pas trop de préoccupations, oui, elle pouvait le faire. Au lieu de répondre qu'elle est une très bonne scientifique, qu'elle possède un doctorat - faits qu'il connait déjà - elle se tait et acquiesce en silence. Chasser la peur qu'il disparaîtra en un instant ne se fera pas par magie en un claquement de doigts. Aucune formule ne peut l'aider à se sentir mieux sur cette alternative. Certes, il a raison, l'américain, elle doit lui donner. Des nouveautés, elle pouvait bien faire ça, tient. « J'ai finalement manger de la réglisse. Je sais, peur irrationnelle. C'est délicieux! » Sa vie ne change jamais vraiment, pas complètement du moins. Becka hausse les épaules pour justifier ce qu'elle annonce, qu'elle n'a rien de bien amusant dans sa vie. « À part l'addition d'une piscine depuis la dernière fois qu'on s'est parlé, je ne vois pas quoi. » Avoue-t-elle, à demi convaincue par son propre discours. Au moins, sa piscine était un bon atout et lui annoncer alors qu'il vivrait dans cette maison avec elle rendait l'information pertinente. « Oh, tu as peut-être faim? Je peux aller nous préparer quelque chose. » Son anxiété transperce ses paroles, ses agissements. À quelque part, Becka est insécure, secrète. Elle le cache, qu'à peine quelques semaines plus tôt, elle lui a caché de nombreuses choses, notamment le fait qu'elle a laisser un étranger venir habiter dans sa maison, avec qui elle a passé une nuit qui a changé en quelque sorte leur relation. Certes, maintenant amis, l'australienne s'est sentie immédiatement coupable. Mais pourquoi devrait-elle l'être? Lane était à des kilomètres d'elle, des milliers peut-être. Il n'était pas là, n'avait pas son mot à dire, ne pouvait pas protester. Elle est libre de ses actions. Pourtant, si le remords ne fait pas parti de ses facultés, elle est certaine que de ne pas lui dire est la meilleure solution. Le déni est tellement mieux que d'avouer la vérité et voir la déception dans ses yeux. Elle ne le supporterait pas. « J'ai été voir les lucioles, sinon. Comme à chaque année. Magnifique. Je devrai t'emmener. » Commence-t-elle avant de faire un pas vers la cuisine, revenant pour dire: « Mais toi, niveau nouveau, à part ton arrivé en Australie, tu as quelque chose à dire? » Ce serait notamment le temps de parler de cette petite-amie à l'hôtel. Car Becka est certaine que comme tous les autres joueurs de hockey, il a envie de mariage, d'une femme, une hockey-wife, qu'elles sont appelés, ses filles tout droit sorties d'une pub de mode. Et la scientifique est loin d'avoir les caractéristiques du job. Déjà car elle a une tête sur les épaules, et ne saurait se disputer à propos de futilité. Probablement que regarder cette télé-réalité n'était pas une bonne idée. Tant pis.
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MessageSujet: Re: [r/lane] two stars colliding for a second time. [r/lane] two stars colliding for a second time. EmptyMer 2 Mai - 18:08


« J'ai finalement manger de la réglisse. Je sais, peur irrationnelle. C'est délicieux! ». La banalité n'a jamais réellement été une figure de singularité avec la jeune Mackay. Peu commune, surprenante même, Becka ne rentrerait jamais tout à fait dans les codes, un coté que tu appréciais chez elle. Elle était unique en son genre, un diamant brute qu'un joaillier ne saurait rendre encore plus majestueux, un étalon sauvage qui n'écoute que la mélodie du vent et son instinct. Ton rire mi ténor mi gamin s'élève comme un murmure entre vous, l'instant de complicité reprenant ses droits. Tu te souviens bien de sa phobie de déguster un bâton de réglisse. La première fois que vous vous êtes rencontrés, tu en avais un dans la bouche et rien qu'à la vue et l'odeur, la belle semblait écœurée de cette gourmandise. Délicieux, disait-elle, comme quoi l'étudiante en science d'hier changé face à la scientifique minutieuse d'aujourd'hui. « À part l'addition d'une piscine depuis la dernière fois qu'on s'est parlé, je ne vois pas quoi. ». La fameuse piscine avait fait son entrée dans votre dernière conversation skype comme un cheveu sur la soupe, une pensée où vous vous imaginiez prendre du bon temps ensemble. Un peu de repos loin du tumulte et du bruit mais surtout de ce quotidien de kilomètres qui vous éloigne. Peu de rebondissements dans la vie de ta camarade ? L'air de la suspicions parcourt furtive tes traits d'expression et tes pensées. Tu la connaissais assez pour savoir que deux ou trois sujets semblaient la tourmenter. Seulement, tu savais aussi ne pas t'incruster. Le moment opportun – ou pas – se présentera et là peut être t'en parlera-t-elle ? Voyant qu'elle n'était pas prompt à s'aventurait plus loin sur la vérité, tu préfères rebondir sur la légèreté du moment lorsqu'elle te propose de manger quelque chose. « Oh, tu as peut-être faim? Je peux aller nous préparer quelque chose. ». L'angoisse émane de ses propos mais tu ne relèves aucunement afin de laisser son mal aise filer comme un courant d'air. Elle se dirige vers la cuisine, tu la suis tranquillement avant de t'adosser à la chambranle de la porte. « J'ai été voir les lucioles, sinon. Comme à chaque année. Magnifique. Je devrai t'emmener. Mais toi, niveau nouveau, à part ton arrivé en Australie, tu as quelque chose à dire? ». Le silence est ton maitre mot, toujours. Cela te colle à la peau depuis ton enfance. Seul garçon au milieu de deux filles, tu étais celui qui parvenait à les calmer en un temps record et surtout à les mettre sur la même longueur d'onde. Tu la toise avec attention, les bras croisés durant quelques minutes et le temps semble presque à suspendre son vol. Depuis le début de vos retrouvailles, la jeune femme te semble au lointain d'une surface où tu ne peux la retrouver. Tu sais qu'elle chevauche avec fragilité un sujet, elle ne prend aucunement le taureau par les cornes, ce qui très honnêtement t'irrite quelque peu. Avec toi, elle n'a jamais fait semblant de rien. Pourquoi commencerait-elle maintenant. « Becka, pourquoi tu ne me demandes pas plutôt qui m'attends ailleurs ? Tu sembles différente, distante … Ecoute ma belle, l'éloignement n'a jamais été un tabou entre nous, je crois que tu peux me dire de manière sincère ce que tu as ?! ». Ta voix est calme ni plus ni moins. Cependant, tu l'avoues c'est bien l première fois en sept années que toi et Becka ne parvenaient pas à dialoguer en toute franchise.
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