What if I do, snap Holy crap
I'd crawl out of my skin And so would you
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La porte de sa maison est à présent fermé, verrouillé, sécurisé pour le plus grand bonheur de sa propriétaire – une froussarde intello qui ne peut visiblement pas se défendre avec un objet contondant ou même prendre l'initiative de – qui y vit seule. Becka avait toujours souhaité obtenir sa propre maison, son vision board le montrait dans toute sa splendeur. Mais visiblement, l'australienne n'apprenait pas de ses erreurs, invitant des étrangers à l'intérieur de sa demeure, avec qui, par la même occasion, elle passait du bon temps sous les couettes de son lit. La seule vision de ses draps laissait un soupçons d'un je-ne-sais-quoi qu'elle n'arrivait pas à déchiffrer. Sa vie qui était claire, bien rangé, tout en ordre et sans jamais le moindre compromis, ou décisions à double tranchant, qui à chaque jour se résumait à réfléchir à une nouvelle formule pour obtenir la réponse ultime sur son questionnement du moment. L'énigme ultime frappait à sa porte, ou plutôt, s'étendait sur ses draps. Non pas parce qu'elle ne les avait pas lavé. Ils étaient passés deux fois à la machine. Nettoyer l'avait aidé à voir clair, sauf que cette réponse tombé du ciel, elle l'attendait toujours. Son cerveau fondant un peu plus à chaque minute qui passait, chaque heure devenant un dilemme. Malgré qu'elle l'est revu, le sujet de cette situation qui provoque des sentiments inconnus dans son registre, et que tout soit clarifié, c'est justement ce mystère qu'elle tente de résoudre sans réussir. Becka tente de ne plus réfléchir et termine sa tâche principale de la journée : préparer son sac pour son excursion annuelle. Chaque année depuis son déménagement dans cette maison – et ce quartier donc – elle se rendait dans une des cabanes de bois au centre de la forêt de Heathwood pour y observer les lucioles et plus tard en soirée les astres. Mais pourquoi cet anxiété sur la situation pourtant habituelle? Eh bien, sur un coup de tête, Becka avait invité le soucis à venir assister à ce spectacle. En tant que backpacker, il devait vivre l'expérience à fond, pas vrai? Sa générosité dépassant ses pensés, ses émotions ou sa capacité à additionner les risques et les conséquences, cherchait visiblement à la contredire sous tout point avec cette aventure. Être enfermé dans une cabine en bois avec lui, pas l'idée du siècle. Elle se console en se disant qu'il ne peut se reproduire exactement les même événements que l'autre jour chez elle. De un, car elle n'apportait pas d'alcool, et de deux car elle se promit de ne pas penser impulsivement pour les prochains vingt-quatre heures. Son sac fin prêt, elle sort de chez elle, verrouille tout à nouveau et lâche un soupir en se rendant à sa voiture. Le trajet, elle le ferait les yeux fermés, mais aujourd'hui, il semble plus court qu'à la normale. Et donc elle se retrouve confronté à la situation plus rapidement. À l'accueil elle prend sa réservation, prend celle pour l'année suivante et envoie par message texte le numéro de leur cabine. La huitième cabine est la meilleure, étant la plus perdu dans les bois, et, définitivement la préféré de Becka. Elle s'installe, dépose toutes ses choses et se tourne les pouces, se gruge les ongles en attendant nerveusement sa compagnie qui ne devrait pourtant pas tarder.