[r/ceryse] falling in the wolf's mouth

there comes a time where the girl
discovers she just fell in the wolf's mouth.
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« Encore. » Dit-il à l'intention de sa surfeuse, celle qu'il entraîne depuis déjà trop d'année, celle qu'il pousse à bout tous les jours, comme si sa vie n'était pas assez suffisante niveau drama. Non. Il la poussait à bout, cherchait à quelque part sa prunelle le fusillant, le sommant qu'elle lui arracherait la tête. De quoi le faire se sentir vivant, car si ses muscles ressentent une douleur, de son côté, Chris ne peut pas en dire autant. Aussi stoïque d'un rocher, il observe, soupir, et ordonne qu'elle continue, peu importe l'entraînement, peu importe la façon de faire, les mots encore et sérieusement? reviennent plus qu'il ne le voudrait, ou le fallait. Le soleil lui tombe sur la tête, le nargue de sa chaleur. Ça ne prend pas un génie pour remarquer qu'ils ne sont pas couverts contre les coups de soleil, les vilaines brûlures ne feraient que ralentir l'athlète; hors de question. Étonnamment et contre toute attente, il met fin à l'entraînement plus tôt que prévu, non sans avisé qu'elle doit acheter de la crème avec un haut taux de SPF – 50 ou 75 lui semble approprié pour leur situation – et la pousse à prendre le reste de la journée pour se reposer, pas de folies. Comme si elle l'écouterait. Chris se retrouve donc seul, à ramasser son équipement qu'il met par dessus son épaule. Ses vêtements d'entraînement, un t-shirt court de surf, un short de plage et des chaussures pour ne pas avoir de sable entre les orteils, sensation qu'il déteste plus encore que celle de son genoux lors de temps gris. Bien sûr, tout dans sa vie tourne au vinaigre, la preuve est à environ 5 mètres de lui dans un bikini qui cible ses formes et qui instinctivement le fait soupirer. Il s'en allait, pourquoi diable devait-il s'attarder sur son cas? Trop tard, elle l'a remarqué, ses yeux sont directement posé sur lui, dans son champ de vision. Il se sent comme une cible, lui, le prédateur qui devient la proie. Et puis merd-, pense-t-elle dans le confort du seul endroit où elle ne se rendra jamais. Ni elle, ni les autres. Sa tête. « Tu m'espionnes depuis combien de temps? C'est pas très poli, Cherryblossom. » Surnom qu'il lui avait affecté dans son portable et qui sonnait presque mesquin sortit de sa bouche de vipère. « Alors, qu'est-ce-que tu veux? Puisque, visiblement tu as marché jusqu'ici. » Sa tentative de ne pas loucher est un combat contre son égo. Il se retient. Une fois, c'est tout, pas plus. Et même si elle le suppliait de recommencer – quoique, il ne pourrait résister et accepterait pour ne pas briser ses rêves. Il espérait sincèrement qu'elle ne tombe pas dans le piège de l'homme volatile, qu'elle ne se prenne pas aux filets de l'interdit. Ou qu'elle croit être the one et le changer, lui, Chris Baccari. Elle frôlerait l'impossible. Certes, il ne l'empêcherait pas de tenter, qui sait, il pourrait en profiter pleinement, de ses petites attentions, de ses petites tentatives. Un rire frôle ses cordes vocales alors qu'il pose le sac, devinant qu'ils seraient là pour un moment.

Le bruit des vagues et l'air frais glissant sur son visage. Elle respira un bon coup et se posa dans le sable pour admirer l'horizon. Elle aimait venir à la plage pour se ressourcer et surtout pour échapper à la réalité. Encyclopédies et syllabus qui pesaient une tonne. Un bon bol d'air frais allait lui faire du bien avant de retourner bosser comme une dingue. Elle se prenait la tête alors qu'elle était l'une des meilleures de sa classe. Elle se mettait une pression incroyable. Elle observa les alentours et remarqua une silhouette qu'elle aurait pu retrouver dans une botte de foin. Un certain Chris Baccari. Elle avait goûté à son corps sculpté, ce plaisir charnel. Il l'avait mené en bateau et elle était tombée de haut. Elle avait été tellement naïve qu'elle se détestait presque. Il avait pourtant la tête de l'emploi. La tête d'un briseur de coeur. Elle aurait dû sans douter qu'il ne voulait qu'une seule chose et rien de plus. Elle lui en voulait et c'était tout à fait compréhensible. Elle en avait voulu un peu plus sur le coup et il l'avait rejeté comme une vieille chaussette. Elle essaya de rester calme, mais il avait senti sa présence et surtout le regard noir qu'elle lui jetait à chaque fois qu'ils se croisaient. De l'électricité dans l'air. « Tu m'espionnes depuis combien de temps? C'est pas très poli, Cherryblossom. » Un sourire, mais qui était lui d'être sincère se dessina sur son visage. Il détestait ce surnom qui résonnait péjorativement. « Alors, qu'est-ce-que tu veux? Puisque, visiblement tu as marché jusqu'ici. » Elle se leva et se rapprocha de lui alors qu'un rire s'extirpa des lèvres de l'homme dont elle essayait d'oublier le gout. Elle qui croyait qu'elle allait passer un bon moment. Elle allait devoir remettre à sa place ce coq qui se croyait tout permis. Arrivée à sa hauteur, elle soutenu toujours son regard. « De un, je ne t'espionnais pas. Et de deux, le monde ne tourne pas autour de ta petite personne Baccari. Je ne veux rien venant de toi. » Rétorqua-t-elle d'un ton sec et sans retenue. Elle lui cracha presque les mots à la figure en gardant la tête haute. Il voulait la tester. Il voulait jouer à ce petit jeu et bien ils allaient jouer. «C'est toi qui a commencé alors que j'étais tranquillement en train de me détendre. Tu n'as pas su t'empêcher de m'emmerder. » Râla-t-elle à haute voix en pointant son doigt qu'elle écrasa sur son torse pour le faire reculer d'un pas. «Je suis certaine que c'est parce que je te manque.. » Elle voulait le tester, elle aussi et surtout s'amuser s'en perdre le contrôle. Elle ne voulait surement pas retomber dans ses bras à cause de cette tension qui régnait actuellement entre eux.

Je ne veux rien venant de toi. Il manque s'étouffer de rire lorsqu'elle prononce ses mots qui ne sont pas véridique. Il compte bien le lui prouver lorsqu'elle aura terminé de débité son petit discours racontant combien elle est passé à autre chose, qu'il est insignifiant, qu'elle n'est pas tombé sur son charme, que la nuit passé ensemble n'a pas été la meilleure de toute sa vie. Il en rirait presque tellement cette comptine revient souvent. Au lieu d'admettre à haute voix qu'elles sont tombé sous son charme, nié sans cesse, ne laissant pas les attaques personnelles de côté et fonçant à pleine tête pour qu'il se sente petit. Newsflash, ce n'est jamais arrivé. Je suis certaine que c'est parce que je te manque.. Si son doigt n'est pas un premier avertisseur qu'elle est en train de se contredire elle-même les paroles qui sortent ensuite le fond sérieusement esclaffer de sarcasme. Elle est là, devant lui, en bikini, se prélassant avec ce corps - qui est bronzé, parfait, petit, sans être maigrichonne - pour que quiconque est envie de l'admirer elle et ses courbes, puissent le faire. Il fait ce qu'il sait le mieux dans des situations de ce genre, répondre au feu avec du feu, histoire de semer un incendie dans les pupilles de la jeune femme. Repousser serait trop facile, lui briser le coeur encore plus, puis, pourquoi le faire une deuxième fois, la laisser tomber encore, s'il pourrait utiliser de ses atouts, du fait qu'elle n'a visiblement pas passer à autre chose, s'imagine encore son corps contre le sien dans des moments d'ennuis - ou seule en voyant le fil de sa vie passer devant elle - et veut trop évidemment qu'il s'intéresse à elle pour plus de deux minutes. Qu'il lui dise à haute voix qu'elle est la plus belle femme, la seule qui importe à ses yeux. C'est ce qu'elles veulent toutes, après tout. Qu'il les désire. Mais ce n'est jamais arrivé, pas pour plus de quelques secondes, le temps d'analyser si elles seraient un bon coup, pour ensuite réaliser qu'elles sont toutes pareilles. La plage est rempli de jolies filles en bikini, si Ceryse s'amusait à vouloir le défier, il pourrait facilement partir avec l'une de ses autres créatures sveltes. Mais ce qui l'intéresse est droit devant lui: un défi. « Bien sûr. Tu me manques autant que la dernière venue, bébé. » Chris s'approche, la défi avec son corps, ses gestes. Il ne s'arrête pas, continue d'avancer jusqu'à ce que leur corps touche, voulant être le plus près d'elle pour sentir son coeur battre la chamade et l'informé qu'elle n'est pas aussi indifférente à lui qu'elle ne le prétend. « Si tu me veux, il suffit de prononcer les mots magiques, et je suis tout à toi, Ceryse. » Il s'amuse, le connard, avec les nerfs de la jeune médecin à en devenir. De toute façon son entraînement de la journée est terminé, il n'a rien d'autre à faire que de se prélasser sur son sofa. Elle est un défi, un challenge, une expérience, qu'il est près à relever. Chris vient poser doucement ses lèvres contres les siennes pour marquer un point, leurs lèvres s'effleurent à peine. Puis il vient l'embrasser avec fougue, prenant son visage entre ses mains, sa main descendant vers son dos mis à nu. Car quiconque ose mettre au défi le grand Chris Baccari se retrouve vaincue. Et Ceryse n'est pas un pari qu'il veut perdre. Il lâche ses lèvres, son souffle devenant un peu plus rapide - manque d'oxygène - lorsqu'il ouvre la bouche pour murmurer. « Dis-le. »

Il rit le petit coq. Il avait des raisons de rire d'elle. Elle se contredisait dans ses gestes et paroles. Petite fille naïve. Il avait le regard qui en disait long sur ses intentions. Il était le lion et elle était sa proie. Il fallait qu'elle se reprenne au plus vite pour ne pas tomber entre ses griffes. Quelle idiote. Elle allait replonger.. Qui ne voudrait pas replonger? « Bien sûr. Tu me manques autant que la dernière venue, bébé.» Un air dégouté sur son visage ne reflétait guère les envies qu'elle avait dans sa tête. Ses mots sont aussi doux que des sucreries à se mettre sous la dent. La lune qui abritait son esprit jouait de nombreux tour à la demoiselle alors qu'il se rapprocha d'elle dangereusement. Son corps toucha le sien et des frissons vinrent se propager sur toute sa peau. Elle recule timidement et instinctivement, mais reste tout près de lui. Elle ne voulait pas briser le contact. Ce contact qu'elle avait connu chaud et rassurant l'histoire d'une nuit. Son cœur battait de plus en plus vite. Il allait explosé sous la pression. Elle retenait sa respiration. « Si tu me veux, il suffit de prononcer les mots magiques, et je suis tout à toi, Ceryse.» Elle ne savait plus rien dire. Elle était bouche bée alors qu'elle avait tellement envie de lui sortir les mots magiques ou peut-être les pires insultes de l'univers. Elle ne savait plus la gamine si elle devait tomber dans ses bras ou le repousser. Elle perdait toute crédibilité et cela ne lui ressemblait pas. Elle était bien plus forte tête d'habitude. Chris avait de l'emprise sur elle. Il avait ce pouvoir que lui seul pouvait contrôler. La situation n'arrangea rien quand il vint doucement poser ses lèvres sur les siennes puis fougueusement. Elle se laissa faire avant de se rendre compte comme une imbécile ce qu'il se passait réellement. Vision digne d'une sitcom. Il stoppa le baiser et elle ouvra les yeux qui étaient aussi ronds que deux billes. «Dis-le» Disait-il en reprenant son souffle. Elle passa sa main sur ses lèvres avant qu'un rire nerveux s'échappa de ses lèvres. «Jamais. » Susurra-t-elle en reculant et en levant sa main qui s'écrasa sur la joue du bellâtre. Il l'avait sans doute vu venir. Est-ce qu'elle était en colère? Un peu, mais le baiser lui avait tout de même plus. Elle était pire qu'une girouette et ses émotions ressemblaient à des montagnes russes. Elle tourna les talons pour éviter son regard. Elle aimait bien ce petit jeu et elle allait continuer de jouer malgré qu'il était aussi ridicule qui spectacle de ventriloque.

That's So Fetch! Live Like A Legend