âge et lieu de naissance - Né ici, à Brisbane même, Gabrio n'a jamais réellement quitté la ville. Du moins, il y revient toujours
in fine.
origines et nationalité - Il est australo-colombien. Son père est australien et sa mère colombienne, repartie vivre depuis bien longtemps dans son pays. Il a quand même eu la chance d'avoir le temps d'apprendre à parler espagnol avant qu'elle ne les abandonne.
statut familial - Fils unique, Gabrio a cependant tellement voyagé qu'il a désormais des frères et soeurs à travers le monde entier. Comme on dit, la famille est imposée mais les amis sont adoptés.
niveau d'études, métier - Vous devriez l'appeler Docteur puisqu'il a obtenu son doctorat en astrophysique il y a de ça maintenant dix-huit ans. Mais depuis qu'il a pris son poste à l'Université du Queensland, il se fait appeler Professeur.
statut civil officiel - Marié et fidèle à la même femme depuis maintenant douze ans. Et oui, ça l'étonne aussi parfois.
est en australie depuis - Toujours. Littéralement. Même lorsqu'il décidait de partir plusieurs mois à l'étranger, il n'a jamais lâché sa maison de Greenslopes - vous la verriez, vous comprendriez pourquoi.
traits de caractère - Amusant, rieur, blagueur, tête en l'air, aventurier, curieux, bosseur, jaloux, bordélique, charmeur.
groupe - Pop corn.
avatar - Pedro Pascal.
doubt kills more dreams than failure ever willVenant croiser ses mains sous sa nuque, soupirant d’une façon qui pourrait paraître étrange tellement la satisfaction se faisait entendre, Gabrio ne put s’empêcher d’esquisser un léger sourire. C’était son petit moment à lui, son moment préféré dans une journée. Alors que le soleil finissait de complètement disparaitre derrière l’horizon, que le ciel se tintait de cette couloir noirâtre toute particulière et que les bruits s’apaisaient à des kilomètres à la ronde. La nuit qui tombait, qui venait se poser délicatement sur toute chose autour de lui, alors que ses yeux se laissaient aller au delà du visible, au delà de l’imaginable. Il pourrait toutes les nommer, les constellations qui s’étendaient là, juste sous ses yeux. Oh, ça faisait des années qu’il les connaissait par coeur. Depuis ce premier jour où, alors qu’il savait à peine lire et que son père n’en pouvait plus de sin hyperactivité incessante, il lui avait collé entre les mains le premier magasine qui passait dans la salle d’attente du médecin. Ces petits points pétillants l’avaient fasciné depuis ce jour là. Et ça lui permettait d’avoir son petit truc à lui, de pouvoir s’évader des problèmes qui semblaient ne jamais vouloir le quitter à la maison. Surtout, des cris. Ses parents ne s’entendaient pas, et ne s’étaient probablement jamais entendus. Sauf que lorsque vous n’êtes qu’un petit garçon haut comme trois pommes, ça compte énormément. Son père était pilote de longs courriers, régulièrement jamais à la maison et ça avait le don de faire de plus en plus criser sa mère. Alors, elle avait fini par partir alors que Gabrio n’avait que sept ans. Retournant en Colombie, son pays d’origine et laissant mari et enfant à Brisbane. Le petit avait ensuite, jusqu’à sa majorité, été élevé par les filles au paire qui passait dans le coin et les gouvernantes plus ou moins sympas au fil des saisons.
« Encore dans tes pensées ? » Gabrio inspira légèrement avant de tourner le regard en direction de cette voix qu’il connaissait si bien. Sa femme vint se poser à ses côtés, à même l’herbe rafraichie du jardin, posant sa tête sur le torse de l’homme qui faisait battre son coeur.
« Tu devrais y être habituée à force. » Il eu un petit rire avant de venir dégager l’un de ses bras pour le passer autour de sa femme. Elle, c’était l’élément perturbateur de l’histoire. Celui qu’on ne prévoit pas, qui vous frappe telle la foudre - et sans prévenir au préalable. Rencontrée via des amis, Gabrio ne s’était jamais dit qu’il finirait par lui passer la bague au doigt. Elle était stable, elle était organisée, elle était tout ce qu’il lui avait toujours manqué dans le vie. Lui, cet éternel petit garçon rêveur, atteint d’une folie des grandeurs. Un sourire vint s'étirer sur son visage à elle.
« Le dîner est prêt en tous cas. » Gabrio hocha légèrement la tête avant de reporter son regard sur les étoiles. Les pas s'éloignèrent dans son dos avant de s'arrêter un instant.
« Tu as pris le temps de l'appeler ? » Ce fut un petit rire jaune, décidément moqueur qui s'échappa d'entre les lèvres de Gabrio. L'observation des étoiles était donc définitivement terminée pour aujourd'hui. Soupirant, cette fois ci d'un léger agacement, il se releva avant de faire les quelques pas qui le séparaient de sa femme.
« A quoi bon ? Tu sais très bien qu'il ne répondra pas de toutes façons. » Il secoua la tête avant d'à son tour s'éloigner en direction de la porte vitrée de la maison.
« Au moins il saurait que tu penses toujours à lui. » Faisant un signe de la main de laisser tomber, il vint allumer une cigarette qu'il avait tiré de sa poche. A quoi bon passer du temps à l'appeler, si c'était pour qu'il ne réponde pas et qu'ainsi il montre à son père qu'il n'en avait rien à faire de lui ? La relation entre Gabrio et son fils avait été réduite à néant des années plus tôt, alors qu'il avait rejoint le jeune homme à l'enterrement de la mère de ce dernier.
Pourriture était le mot qu'il avait choisi pour décrire son père. Gabrio en avait encore le coeur lourd. Tout ce qu'il avait pu reprocher à son propre père pendant des années, tous les petits et gros détails qu'il n'avait supporté - il avait reproduit le même schéma avec son fils. A courir après des promotions, des expéditions, des découvertes. Il en avait emmagasiné, ô oui, des connaissances. Délaissant sa vie personnelle pour être toujours plus au top professionnellement. C'était à ça qu'il était drogué, Gabrio. Aux expériences inédites. Être père à vingt ans n'en était pas une qu'il avait réellement décidé de vivre à l'époque; et maintenant, il tentait de ramasser ses propres pots cassés.
« Je suis sûre qu'il n'attend que ça, Gab. Fais un effort. » Relevant son regard vers sa femme, il finit par lever les yeux au ciel avant d'attraper ses clefs de voiture.
« Tu connais mon point de vue sur... tout ça. »Il désignait d'un doigt accusateur l'implication de sa compagne dans cette situation.
« Je vais faire un tour, ne m'attends pas pour manger. » L'instant d'après, l'air frais de l'hiver arrivant sur Brisbane se faisait ressentir sur le visage de Gabrio. Presque comme un automatisme, il finit par venir garer sa voiture sur le parking de l'université. Il ne pouvait s'empêcher de retourner en courant vers le travail dès que sa vie personnelle le faisait douter. La seule constante, la seule chose qu'il comprendrait toujours parfaitement. Et surtout, la seule chose qu'il ne lui demandait plus de comptes à rendre après toutes ces années. Les nombreuses unes de journaux accrochées à l'intérieur de son bureau étaient là pour lui rappeler que pourtant, son temps à lui était
presque fini et que sa trace dans l'histoire avait déjà été laissée. Allumant la petite lampe sur le bois, il vint se laisser tomber dans sa chaise, soupirant pour la énième fois de la soirée. Il allait se pencher sur les essais que les élèves lui avaient rendu dans la semaine, ça lui gagnerait du temps et puis au moins son esprit sera occupé ailleurs. Il se servit par la même occasion un verre de scotch - qu'il planquait presque discrètement dans son bureau - avant de s'y mettre. A jeter un coup d'oeil au premier tas de feuilles reliées, Gabrio ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire.
Virginia Stavinski, et ses yeux de biche dans lesquels Gabrio avait du mal à ne pas se perdre l'espace d'un instant lorsqu'elle le regardait lui expliquer certains points compliqués du cours qu'il venait de dispenser. Le genre de regard qui venait emplir de fierté le coeur d'un homme. Et pourtant, tout ce qui était en train de se construire en lui était mal, malsain. La gamine avait l'âge de son fils, elle faisait partie de ses élèves et il était marié. Tellement de conditions qui faisait qu'il passait d'autant plus de temps seul la nuit tombé dans son bureau plutôt qu'à être chez lui avec sa femme. Sauf que Vee - comme elle aime se faire appeler -, elle a tous ces petits quelques-choses qui font que Gabrio se sent davantage à l'aise à ses côtés que ceux de sa femme désormais. Parce-qu'elle a les mêmes centres d'intérêt que lui, qu'elle comprend ses blagues un peu pourri sur l'astronomie et qu'elle fait partie de ces personnes avec qui il peut
réellement discuter.
« Vous êtes encore là Docteur ? » Gabrio sursauta sur sa chaise, laissant son regard aller capter le visage de la personne qui venait de lui faire une peur bleue.
« Joe, vous savez bien que c'est Professeur maintenant - et je vous le dis à chaque fois, appelez moi Gabrio. » Il eut un petit rire avant de venir reprendre sa veste.
« Et je partais. Passez une bonne soirée. » Parce-que ce n'était pas en venant ici et en pensant à la gamine qu'il arrangerait les choses avec sa femme. Loin de là. Surtout que cette dernière avait surement raison, sur au moins un point. Attrapant son téléphone, Gabrio composa le numéro de son fils - qui, sans grande surprise, ne décrocha pas.
« C'est papa. Joyeux anniversaire, mon grand. Appelle moi quand tu seras dans le coin. »life's a beach, enjoy the wavespseudo, prénom - spf, Lia.
âge et pays - vingt-trois ans, France.
avis sur le forum - il est tout doux.
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